Comment investir en FIP et FCPI ?

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Pour encourager les investisseurs à utiliser leur fonds dans les secteurs défavorisés, l’État a mis en place une large gamme de dispositifs fiscaux. Le FIP (Fonds d’Investissement de Proximité) et le FCPI (Fonds Communs de Placement dans l’Innovation) en font partie. Si vous souhaitez intégrer ce mécanisme, tenez compte des informations décernées dans cet article pour dissiper vos doutes.

FIP et FCPI : de quoi s’agit-il ?

Les FCPI sont apparus suite à la décision du secrétaire d’État, François d’Aubert, en 1997. Ils ont pour vocation de soutenir les sociétés innovantes. À ce titre, l’investissement requiert 60 % du fonds d’actifs.

Les FIP, de leur côté, ont été mis en place en 2003. Ils détiennent des caractéristiques communes aux FCPI, avec quelques différences près. En effet, au lieu d’insister sur les critères d’innovation, l’objectif des FIP s’incline vers les contraintes d’investissement dans des PME régionales. Avec cette forme de placement, le fonds d’actif va à hauteur de 70 % minimum. Pour les entreprises régionales, il sera estimé à 10 %.

Le FCPI, tout comme le FIP fait partie intégrante de l’OPCVM. Ils ouvrent tous les deux droits à un avantage fiscal en contrepartie d’un blocage de fonds durant au moins 5 ans. Aussi, l’investissement doit se faire suivant les conditions applicables.

Pourquoi investir en FIP et FCPI ?

Nombreux sont les avantages dus à l’investissement en FIP et en FCPI. À savoir, la division du patrimoine grâce à l’investissement au sein d’une entreprise non cotée. Mais le plus important demeure la réduction d’impôt, valant au taux de 18 % du montant versé auprès des sociétés de gestion. Toutefois, il vaut mieux tenir compte de la limite annuelle de 12 000 € pour une personne et le double pour le couple soumis à une imposition commune. Dans le cas où vous voulez céder vos parts des FCPI et FIP, vous pourrez garder l’avantage fiscal.

En dehors de la fiscalité, l’investissement en FIP et en FCPI procure également un rendement, bien qu’il s’agisse d’un investissement à risque. À ce contexte, le revenu dû au capital investi dépend du résultat de l’entreprise non cotée qui l’a bénéficié. Si son résultat de l’exercice est positif, votre capital vous revient avec le rendement applicable. Dans le cas contraire, vous n’avez plus le moyen de récupérer l’argent investi.

Les types de sociétés éligibles

L’avantage fiscal offert par le FIP et le FCPI est soumis à certains critères. Cela concerne généralement l’entreprise assujettie à l’investissement. À ce titre, elle doit :

  • Être soumise à l’impôt sur les sociétés,
  • Exercer son activité au sein de l’Union européenne,
  • Être non cotée.

En plus des conditions communes, l’entreprise éligible aux FIP doit employer moins de 250 employés. Son chiffre d’affaires ne doit pas dépasser le montant de 50 millions d’euros, autrement dit, son bilan doit être inférieur à 43 millions d’euros.

Pour le cas des FCPI, il faut que la PME en question investisse 10 % de ses charges courantes en recherche et développement. L’obtention d’un label d’entreprise innovante auprès de BPI France est aussi indispensable. Quant au nombre de salariés de l’entreprise, il est fixé à 2000 personnes.

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